« L’Oracle d’aujourd’hui sera le rêve d’un rêve raconté : Un rêve rouge »
Mars est l’une des cinq planètes visibles à l’œil nu. Ainsi, dans l’antiquité déjà, les romains avaient constaté dans le ciel la couleur rouge si particulière de la quatrième planète du système solaire. Une planète rouge comme la rouille.
Que résonnent le roulement des tambours, que s’accélèrent les battements de cœurs, que dévalent les laves incandescentes, que le feu et le sang, que le rouge se répande sur les décors du rêve : voici l’explosion du ressentir. Le rouge, à la fois les forces imparables de la vie et de la mort, l’engagement, l’implication dans la vie, le soldat qui meurt, le nouveau-né qui crie, qui est rouge de toute la puissance de son cri, de la rage de vivre, de la colère de vivre. Le rouge, c’est le sang qui rythme la vie, le cœur qui bat, le cœur qui aime, le cœur qui saigne, la passion, l’énergie libérée, la violence. Le sens de chacune des couleurs de base, dans l’imaginaire, se trouve éclairé, quand ce n’est pas révélé, par une autre couleur. Cella-là prend rang d’association dominante, joue le rôle d’opposant et, donc de faire-valoir. Il en est ainsi du noir pour le blanc, du blanc pour le rouge, du rouge pour le bleu.