Cérémonie de la forme
Zoom sur la terre, dans la peau d’une fille moderne.
La chaloupe lancinante électrise les pas du monde.
Et le vendredi soir universel se livre à un étrange rituel.
Promesse d’un éternel passé en devenir.
Oracle Musical a été diffusé sur JetFm 91.2 à Nantes, saison 2018-2019. Cette chronique est une version radiophonique du dispositif d’Oracle Musical. La date de diffusion est questionnée et analysée pour être le sujet de recherches dont la chronique en devient l’état des lieux. La matière parlée peut être un texte, un poème, une chanson, des dialogues de film ou encore une composition. La musique provient de cette recherche, soit par analogie, soit par tirage, les notes sont lues dans le ciel. L’enregistrement est effectué en une prise afin de conserver le caractère du direct.
Zoom sur la terre, dans la peau d’une fille moderne.
La chaloupe lancinante électrise les pas du monde.
Et le vendredi soir universel se livre à un étrange rituel.
Promesse d’un éternel passé en devenir.
Le 7 janvier 2013, la tombe du pharaon Sobekhotep 1er est authentifiée. Sobekhotep 1er est le treizième souverain égyptien de la XIIIe dynastie. Il est le premier à adopter le dieu crocodile Sobek dans son nom.
La présence de crocodiles dans le Nil était pour les égyptiens l’annonce d’une crue favorable aux récoltes : les crocodiles étaient donc des animaux sacrés à cette époque. Maître des eaux, Sobek est le dieu qui irrigue les champs. Il est parfois représenté sur la barque solaire en train de terrasser le serpent géant Apophis, personnification du chaos, monstre essayant d’engloutir le Soleil. Ce rôle de protecteur de la barque solaire est aussi attribué à la déesse Sekhmet ou bien encore au dieu Seth.
Selon C.G. Jung, la présence de l’animal archétypal dans la représentation des dieux égyptiens rappelle que le Soi prend souvent la forme d’un animal, symbole de l’instinct, fondement de la nature humaine. Ni bon ni méchant, il est authentique et suit ses instincts. Si l’homme primitif n’arrive pas à canaliser son instinct ou, au contraire, si l’homme civilisé aliène trop son instinct, semblable à une bête blessée, l’instinct menace de tout détruire. ! L’Homme, le premier doit « dompter l’animal pour en faire un compagnon utile » et le second doit « guérir l’animal en lui-même pour s’en faire un ami ».
En langue basque, le mot hamaika signifie à la fois onze et infini : trace probable d’une conception très ancienne dans laquelle un nombre qui dépasse la mesure des dix doigts tombe dans l’indénombrable.
La 11e carte du tarot de Marseille représente la Force. Il ne s’agit pas de la puissance ou de la brutalité animale, mais de la vraie vertu de force, nourrie d’intelligence, reposant sur une maîtrise de soi. Le nombre 11 s’articule très souvent avec 12. Si 12 évoque toujours l’image d’une perfection céleste, il semble que cette perfection – par cette raison même – soit difficile à réaliser sur terre. Intervient alors le 11, comme marque de contingence terrestre sur la route de la perfection. Une unité temporaire, une recherche, un travail. Vu que le cycle d’activité magnétique du soleil dure 11 ans, oracle d’aujourd’hui, sera celui du soleil. Il s’agira d’éprouver son infinie présence à travers son absence.
Anne de Bretagne est née le 25 janvier 1477. Seule héritière de François II, duc de Bretagne et éternel rival de son puissant voisin le roi de France. Fabriqué au début du XVIᵉ siècle pour accueillir le cœur de la duchesse, l’écrin du cœur d’Anne, souvent appelé reliquaire du cœur d’Anne de Bretagne, est un objet funéraire d’orfèvrerie.
Le cœur est un symbole courant utilisé depuis l’antiquité pour représenter le centre (le cœur) de l’activité émotionnelle, spirituelle, morale ou intellectuelle. Un cœur rouge est principalement utilisé comme symbole de l’amour (parfois pour l’amitié), il est parfois traversé d’une flèche, illustrant ainsi l’intervention d’Éros, ou bien brisé, représentant alors une déconvenue amoureuse.
Oracle d’aujourd’hui sera en forme de cœur, une méta-sérénade ode à l’amour.
Le 1er février 1811 voit la mise en service du phare de Bell Rock qui est le deuxième plus vieux phare de mer du monde toujours en activité aujourd’hui. Il se trouve en mer du Nord au large de l’Écosse.
Le phare est porteur de lumière, de celle qui guide les hommes et indique une direction. À l’instar de la tour, il affirme sa verticalité. Cette construction possède cependant un sens opposé puisqu’elle est faite pour être vue alors que la tour est d’abord faîte pour voir. Il peut symboliser cette lumière rassurante pour celui qui voyage à la découverte du monde. Synonyme de solitude, de retrait du monde pour porter la lumière aux autres, le phare nous guide sur la mer au milieu de la nuit pour nous mener à bon port, sur la terre ferme. Fruit d’une culture et d’une connaissance, il est érigé par les hommes pour d’autres hommes.
Selon Ovide, le premier âge fut l’âge d’or où, de lui-même, sans lois et sans contrainte, l’homme observait la justice et la vertu. Le printemps était éternel, et la tiède haleine de Zéphir caressait doucement les fleurs écloses sans semence. Puis vint l’âge d’argent, moins heureux que l’âge d’or, mais préférable à l’âge de bronze. Pour la première fois, l’eau se durcit au souffle glacé des vents, on chercha des abris, et ces abris furent des cavernes, d’épais buissons ou des rameaux entrelacés d’écorce. Avec les lois gravées sur l’airain, apparurent les supplices, et la foule suppliante tremblait devant un juge utile à la sûreté des hommes. Le dur âge de fer fut le dernier, on vit s’enfuir l’honneur, la vérité, la bonne foi, et régner à leur place, la fraude, la ruse, la trahison et la violence, et la coupable soif des richesses, c’est là qu’apparut la guerre, qui se sert de ces deux métaux pour combattre, et secoue d’une main ensanglantée des armes retentissantes.
Aujourd’hui, Oracle Musical sera un hommage au livre 1 des Métamorphoses.
Jules Verne, né le 8 février 1828 à Nantes et mort le 24 mars 1905 à Amiens, est un écrivain français dont l’œuvre est, pour la plus grande partie, constituée de romans d’aventures évoquant les progrès scientifiques du XIXᵉ siècle.
Dans la famille Verne, on pratiquait volontiers la poésie de circonstance : naissances et mariages étaient l’occasion de célébrer en vers les joies de l’amour et de la famille. Jules Verne a commencé à versifier très jeune. Dès l’âge de douze ou quatorze ans, il avait toujours un crayon sur moi et du temps où il allait à l’école, n’arrêtais pas d’écrire, travaillant surtout la poésie. À l’adolescence, il commença à remplir ses deux cahiers de poésies qui l’ont accompagné toute sa vie et qui, restés inédits à sa mort, ne furent publiés qu’en 1989. Réunis en recueil, ces textes parurent en 1857, sous le titre de Rimes et mélodies.
Nous fêtons aujourd’hui le 150ᵉ anniversaire de l’écriture de la première version du Tableau périodique des éléments. Nous exprimerons aujourd’hui différents textes. Le premier est un article écrit dans Futura Sciences nommé Tableau de Mendeleïev décrivant la découverte du tableau périodique de Mendeleïev, le second est une intervention de Stalislav Grof, un psychiatre spécialiste des états modifiés de conscience. Le dernier est extrait d’un article écrit par Nicolas Witkowski, directeur de la collection Point Sciences aux éditions du Seuil.
Giuseppe Tartini aurait composé la Sonate du Diable en dormant ; Jérôme Cardan aurait trouvé la solution de l’équation du troisième degré en rêvant et c’est dans un songe que Jean de La Fontaine aurait puisé son inspiration pour écrire Les Deux pigeons. Que penser de ces récits de songes créateurs qui tendent à accréditer l’idée d’une intelligence, sinon d’un génie onirique ?
Le tapis volant est un moyen de transport utilisé dans certains contes et films fantastiques. Sa capacité à voler dans les airs repose sur le mythe de la lévitation et a été popularisé par Les Mille-et-une Nuits. Dans la mythologie perse, selon la légende, le roi Salomon possédait un tapis volant dont certains personnages pensent qu’il lui fut offert par la reine de Saba.
Dans l’histoire de Ben Sherira, la légendaire reine de Saba avait un alchimiste royal qui a réussi à faire planer un petit tapis brun au-dessus du sol. Des années plus tard, l’alchimiste a perfectionné son habileté, en découvrant que l’astuce réside dans la teinture du tapis plutôt que dans son processus de filage. Lorsque la reine a appris cette bonne nouvelle, elle a fait fabriquer un tapis volant et l’a envoyé au roi Salomon en gage de son amour. On dit que ce tapis était fait de soie verte, brodée d’or et d’argent et parsemée de pierres précieuses. On dit aussi que le tapis était si grand que les armées du roi pouvaient s’y tenir debout.