Oracle Musical – Épisode 29 – Lune

Princesse lumineuse

Kaguya-hime qui veut dire princesse lumineuse est un personnage d’un conte folklorique japonais datant du Xe siècle. Ce conte est considéré comme le texte narratif japonais le plus ancien. Le texte, en prose, est écrit entièrement en kana, dans une langue très simple et il est en réalité composé de sept contes. Il n’a pas d’auteur connu.

Il raconte la vie d’une fille mystérieuse appelée Kaguya-hime qui est découverte, bébé, dans la coupe d’une canne de bambou luisante. Elle dit venir de la capitale de la Lune et a des cheveux étranges brillants comme l’or.

Oracle Musical – Épisode 30 – Joséphine Baker

De temps en temps

Joséphine Baker est née dans une famille pauvre descendant d’esclaves africains à Saint-Louis, dans le Missouri, au sud des États-Unis, le 3 juin 1906. Elle connaît la misère et la ségrégation raciale mais à 13 ans monte sur scène et commence à gagner un cachet d’artiste. À 19 ans, elle débarque à Paris et, le 2 octobre 1925, entame un nouveau spectacle au théâtre des Champs-Élysées : La Revue nègre, avec 12 musiciens et 8 danseuses dont elle.

Elle acquiert la célébrité avec son refrain J’ai deux amours, Mon pays et Paris. Par eux toujours, mon cœur est ravie et devient la coqueluche des parisiens dans les années folles. Elle leur révèle un monde nouveau qui associe l’exotisme, l’érotisme et la négritude.

Nous lui rendons hommage à travers les paroles de sa chanson De temps en temps.

Oracle Musical – Épisode 31 – Péchés

J’aime le souvenir de ces époques nues

Die sieben Todsünden (Les Sept Péchés capitaux en français) est un ballet chanté pour cinq voix (une femme et un quatuor masculin) et orchestre, composé par Kurt Weill en 1933, sur des textes de Bertolt Brecht. Il s’agit de la dernière œuvre de théâtre musical du musicien. C’est une commande d’Edward James pour les ballets de George Balanchine (la femme du dédicataire devant danser le rôle principal).

Nous avons choisi le texte J’aime le souvenir de ces époques nues tiré du recueil les Fleurs du mal de Charles Beaudelaire afin d’illustrer la notion de péché.

Oracle Musical – Épisode 32 – Trésor

Le Trésor de Priam

Le Trésor de Priam (parfois désigné comme l’or de Troie) est une découverte archéologique effectuée par Heinrich Schliemann alors qu’il dégageait le site de Troie. Près de 8000 objets rapportés des fouilles ont été attribués au roi Priam, ce qui est historiquement incorrect compte tenu de la datation de ces vestiges. Schliemann ayant fait don de ce trésor à l’Empire allemand en 1881, les objets rejoignirent en 1885 les collections du Völkerkundemuseum, puis en 1931 le Museum für Vorund Frühgeschichte (Berlin). À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le trésor fut emporté comme prise de guerre en Union soviétique. On reste sans nouvelle de leur sort jusqu’à ce qu’ils soient de nouveaux localisés en 1987. Le Trésor de Priam est exposé au musée Pouchkine de Moscou, le musée de Berlin n’expose actuellement que des copies des originaux.

Oracle Musical – Épisode 33 – Vingt Huit

Table d’émeraude

C’est le couple primordial dansant autour de l’arbre de vie dans le jardin d’Éden ou bien encore notre être Yin/Yang accompli dans l’astral comme indiqué dans le Triskèle celte ; nombre de la création et de l’amour inconditionnel, le 28 combine les temps cycliques régis par le chiffre 4 et les temps évolutifs du 7… On le retrouve dans tous les domaines, et il occupe chaque fois une position de clef de voûte : en mathématique, c’est le 1er nombre parfait (le 6 est le 1er chiffre), la somme des cinq premiers nombres premiers, mais également des 7 premiers chiffres, et en physique nucléaire, le 28 est qualifié de nombre magique. En biologie humaine, il existe 28 os dans le crâne et autant dans une main, 28 phalanges aux doigts, 28 vertèbres dans la colonne vertébrale autour de l’os sacré. Les dents de sagesse disparaissant avec l’évolution, nous disposerons bientôt tous de 28 dents, nous possédons 28 000 gènes dans notre génome, notre peau met 28 jours à se renouveler, nous possédons 7 chakras principaux dotés chacun de 4 polarités et, chez la femme, la durée du cycle des ovulations est de 28 jours.

Le 28 est un nombre à la fois lunaire et solaire, il a été honoré à la fois à Stonehenge et à Jérusalem, encensé dans l’astrologie, les alphabets ou les calendriers chinois, mayas, indiens d’Inde et d’Amérique, ainsi que chez les Égyptiens, les Japonais, les Hébreux, les Coptes, les Arabes, les Perses, les esséniens et bien d’autres. Il est omniprésent au sein des religions : Gautama, le 28e Bouddha, a médité 28 jours sous son figuier ; au cours d’une messe, le prêtre effectue 28 signes de croix ; 28 pharisiens accompagnèrent Jésus avant sa mort, et le Scala Santa est composé de 28 marches de marbre blanc. 28 couleurs sont reconnues dans l’Islam et 28 Ized ou génies bienfaisants dans la religion de Zoroastre ; il existe 28 lettres de la création dans le premier verset de la Thora et le tétragramme sacré YHWH en contient également 28 en écriture pleine.

Le texte qui sera véhiculé par l’oracle d’aujourd’hui sera à l’image d’un accomplissement : celui du grand œuvre alchimique.

La Table d’émeraude est un des textes les plus célèbres de la littérature alchimique et hermétique. C’est un texte très court, composé d’une douzaine de formules allégoriques et obscures, dont la fameuse correspondance entre le macrocosme et le microcosme : « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ». Selon la légende, elle présente l’enseignement d’Hermès Trismégiste, fondateur mythique de l’alchimie, et aurait été retrouvée dans son tombeau, gravée sur une tablette d’émeraude.